- Les capacités que le Soft-air exige pour exceller dans sa pratique en font un véritable art du combat.
Pour le pratiquant, se trouver confronté à des adversaires toujours changeants, dans des situations toujours nouvelles, réclame des qualités d’apprentissage, des qualités d’analyse de soi et d’autrui, des qualités de positionnement dans l’espace, des qualités de gestuel. Et tout cela ne s’acquière pas en un jour, mais demande un nombre d’heures conséquent.
- L’emploi d’un projectile permet d’un point de vu pédagogique un véritable travail des techniques personnelles.
Il faut juste avoir le reflexe de se demander « pourquoi » : pourquoi ai-je été touché, pourquoi l’ai-je touché ?
A partir de là s’ouvre tout un monde de réflexions, d’analyses et d’apprentissages sur la gestuelle, le placement, le déplacement, le positionnement corporel.
- Dans le Soft-air pas d’arbitre ! Notre pierre d’angle est l’honnêteté.
C’est au joueur touché de se déclarer « out » sans avoir un ange gardien dans le dos.
Combien d’activités sportives fonctionnent avec un tel postulat de départ ?
Alors, le soft un jeu de brutes ? Peut-être, mais joué par des gentlemen !
- La liste pourrait s’arrêter là si nous pratiquions l’activité en solo !
Mais comme cela n’est pas le cas il faut rajouter un sens du jeu en équipe, la connaissance la plus parfaite possible de ses équipiers, et une bonne dose de confiance en autrui (et réciproquement !).
En conclusion :
Certes tout le monde n’a pas forcement aspiration à rechercher une perfection.
Jouer « aux gendarmes et aux voleurs » de notre enfance est tout aussi honorable. Seulement il ne faut pas le présenter comme l’ultime, le seul stade d’analyse de l’activité.
Non ! Le soft-air, pour celles ou ceux qui le désirent, cela peut-être beaucoup plus, infiniment plus.
Au même titre que les autres sports de combat le Soft-air mérite ses lettres de noblesse du fait, entre autre, qu’il ouvre, à qui veut bien s’y intéresser, un véritable domaine d’exploration, d’une richesse exceptionnelle.
Ces lettres de noblesse c’est à nous, pratiquants passionnés, de les lui donner.
Mais pour cela arrêtons de nous positionner en défaut.
Et rappelons-nous toujours que le Soft-air, si il présente des points approchant (aspect des répliques, équipement vestimentaire, tir…), n’est pas un simulacre de guerre car il faut être fou ou totalement ignorant pour vouloir simuler, ce qui en soi est, une horreur et une abomination !
Ce texte provient de nos amis de la team "Salopards Airsoft Squad" : http://team-sas.forumpro.fr/portal.htm
Il est reproduit avec leur autorisation.